SAMEDI V PÂQUES
Abbaye de Lerins
Ac 16,1-10; Psaume 99; Jn 15,18-21
“Un serviteur n’est pas plus grand que son maître” (Jn 15,20). Le vrai
secret de la vie monastique est être moine, connaitre vraiment le Crist en
définitive et le faire connaitre. La vie monastique est donc simplement une
profonde compréhension de la vie chrétienne: Dieu lui-même vivant en nous. On
dit pendant beaucoup de temps que le moine où la moniale c’est l’home où la
femme que abandonné le monde. Mais notre maître nous a confié un service vers
le monde, dans le monde. Les moines qui no sont pas attèles aux questions de la
vie humaine on choisi l’autodéfense, on ha semi parfois le germen obturateur de
son service au monde.
Le monachisme n’a pas moins de responsabilités à l’égard du monde que
n’importe quel autre groupement dans l’Eglise. Il a une tâche à remplir vis-à-vis
de la société humaine, un service à rendre au monde. Un service spirituel,
émanant du cœur même de la vocation monastique; il doit rendre visible et
tangible la présence de Dieu dans le monde, certes sécularisé, orphelin de
Dieu. Il n’est pas nécessaire que ce service soit rendre par un chacun mais par
le monastère en tant que communité. Service a l’Eglise, au monde, a chaque
femme et homme croyant ou incroyant. Ici le langage de la prière, qui
traduirait en paroles que ceux qui cherchent ne savent pas exprimer et rendre
ainsi possible, ici l’accès à la prière, a Dieu. Le moine peut-être un moyen de donner à le monde accès a la vie
chrétienne, come une vie d’amour à Christ et aux frères et sœurs, qui sont tous
les hommes et femmes du monde.
Le Pape François nous a convoqué a l’année de la Miséricorde, nous ha
invité a penser, a approfondir sur le fondement de notre vie chrétienne, comme
sommes nous ambassadeurs de l’amour de Dieu parmi les hommes. Seulement si nous
sommes vraiement porteurs de l’amour de Dieu, come Paul et Timothée, l’Eglise
poudra se refermer sur sa foie et le nombre de leurs membres augmentera chaque
jour. L’Evangile d’aujourd’hui nous invite, mes frères et mes sœurs, a être
gardians de la parole du Seigneur, mais ne pas pour la garder seulement pour
nous, ce pour la montrer avec notre témoignage, avec notre vie, avec notre
amour au monde. Comme nous dit Saint Bernard «Quant à moi, ainsi que le
Seigneur me l’a enseigné, je chercherai dans les profondeurs de la parole
sacrée, son esprit et son sens vivant. Telle est ma part, puisque je crois en
Jésus-Christ.[1]»